Une Rose seule, une balade poétique à Kyoto adaptée d’un roman de Muriel Barbery
Sous le format d’un roman graphique, l’écrivaine Muriel Barbery publie l’adaptation de son roman Une Rose seule, avec la mangaka japonaise Kan Takahama. Une réussite !
Cette adaptation reprend le fil d’une histoire familiale sensible, prenant place dans un Kyoto fidèlement retranscrit. Rose ne connait rien du Japon et n’a jamais connu son père récemment disparu. C’est donc une plongée dans l’inconnu que le lecteur de ce récit magnifiquement dessiné par la mangaka Kan Takahama va réaliser. Mais, le vrai personnage principal est peut-être la ville de Kyoto, que l’héroïne va découvrir accompagnée par l’assistant de son père. On y visite les jardins, temples mais aussi l’expérience de la vie quotidienne nippone. C’est aussi une manière de découvrir le Japon entre clichés et réalité. Enfin, on suit le parcours d’une jeune femme qui va de la colère à l’acception en passant par toutes les émotions relatives au deuil et à l’absence d’un père.
Une Rose seule est un roman graphique subtil et sensible, que l’on recommande à des lecteur à partir de 14–15 ans.
Résumé
Rose arrive au Japon pour la première fois de sa vie, sur les traces d’un père qu’elle n’a jamais connu. Celui-ci, décédé depuis peu, lui avait laissé une lettre à son intention, l’invitant à se rendre dans ce pays si lointain qui est en partie le sien. Accueillie à Kyoto, elle est guidée par Paul, l’assistant de son père, à travers un itinéraire imaginé par le défunt, semé de temples et de jardins, d’émotions et de rencontres, qui va lui permettre dépasser l’amertume et la colère liées à l’absence pour se laisser emporter par le tourbillon de ses origines enfin retrouvées.
- Scénario : Muriel Barbery
- Dessin : Kan Takahama
- Éditeur : Rue de Sevres
- 216 pages
- Genre : tranche de vie
- Sortie : 28 août 2024
- Prix : 22 €
- Public : 14 ans +